Nous devons gérer le "monitoring" de tous les trains de marchandises, du CN et du CP ou des CFIL qui roulent sur notre territoire en temps réel. 

Nous devons savoir ce qu'il transporte comme matière dangereuse dès leur départ du triage et connaître sa destination industrielle finale. Nous devons instaurer une technologie compatible avec les systèmes de la gestion de la sécurité (SGS) des autres chemins de fer comme le CN et le CP. 

Le SGS est une approche raisonnée de la sécurité. C’est un processus systématique, précis et complet qui vise à identifier et à gérer les risques liés aux activités de l’exploitant ferroviaire de façon continue, afin de préserver et d'améliorer la performance de sécurité. 

Un SGS fait partie intégrante de l’organisation de l’exploitant, de sa culture et des modes de travail de son personnel. 

Les principaux risques ferroviaires sont au nombre de cinq :
 

- le déraillement : incident ou accident dans lequel un véhicule ferroviaire sort des rails, totalement ou partiellement et dont l’origine peut être diverse (avarie sur le matériel roulant ou l’infrastructure, vitesse excessive, etc.) ;

- le nez à nez : collision frontale entre deux trains ;

- le rattrapage : collision par l’arrière lorsqu’un train percute un autre train qui se trouve devant lui ;

- la prise en écharpe : collision latérale entre deux trains qui se produit à une intersection ou à une jonction de voies ;

- la collision avec un obstacle (éboulement sur la voie, véhicule routier présent sur un passage à niveau, etc.)

*Avec la mise en oeuvre d'un système de gestion de la sécurité en temps réel sur tout le territoire du Québec nous serions en mesure d'intervenir rapidement auprès des autorités en cas d'accident.

*Avec un tel système lors de la tragédie ferroviaire du Lac Mégantic nous aurions pu aviser rapidement les secours pour évacuer le centre-ville et sauver des vies.

POUR LE TRANSPORT FERROVIAIRE DE MARCHANDISES IL EXISTE UNE PLATEFORME LOGISTIQUE : 

Découvrez l'avenir de la logistique et du renseignement de la flotte en temps réel.

https://www-trinityrail-com.translate.goog/trinsight/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

Freight rails digital future is just around the bend

Trinsight by TrinityRail

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CONTRÔLE DE LA CIRCULATION FERROVIAIRE SUR NOTRE TERRITOIRE

Présentement ce sont les compagnies ferroviaire qui gèrent la circulation ferroviaire sur leur réseau respectif. Que ce soit le CN ou le CP. 

Pour les CFIL qui circulent sur le territoire québécois ils n'ont pas tous les moyens technologiques des deux chemins de fer de classe 1 CN/CP.

Voici un exemple :

Le train no 309 au départ du triage de MacMillan composé de 4 locomotives et 111 wagons d'une longueur de plus de 6800 pieds et d'un poid de plus de 13 600 tonnes. Sa première destination est le triage de Taschereau à Montréal, pour repartir vers sa destination finale, le triage de Joffre à Lévis (Charny). Certains wagons-citernes transportant des liquides inflammables sont destinés au triage de Limoilou à Québec pour être délivré chez des clients en zone industrielle.

Imaginez tous les villages et villes que ces wagons de matières dangereuses vont traversés entre les points d'interchange entre les triages et les plans industrielles des clients. 

Avec la mise en place d'un Centre de contrôle du transport ferroviaire et du TMD avec la technologie "TRINSIGHT" le déplacement en temps réel des wagons de marchandises dangereuses va permettre d'agir rapidement en cas d'accident ou d'incident. 

Dès le départ du train du triage Macmillan le Centre de contrôle reçoit la feuille de route ou le journal de train qui indique toutes les informations sur les wagons-citernes de marchandises dangereuses et procède au monitoring du train en temps réel et avise à l'avance les premiers répondant de chaque ville et village du passage du train.

De plus, la technologie "TRINSIGHT" permet de connaître l'inventaire des wagons-citernes en temps réel dans les zones industrielles ainsi que leur chargement ou déchargement avant et après leur arrivée et départ en triage. 

De tous les accidents ferroviaires qui ont été signalés au BST en 2020, 82 ont mis en cause des marchandises dangereuses. 

En 2020, 965 accidents ferroviaires ont été signalés au BST, les accidents ferroviaires ont entraîné 59 pertes de vie en 2020.

INVESTIR DANS L'AVENIR ET  LA PRÉVENTION

Le secteur canadien du transport ferroviaire de marchandises est l’épine dorsale de notre économie, acheminant environ 350 milliards de dollars de biens, chaque année, sur le réseau pancanadien. 

La croissance économique et le niveau de vie au Canada dépendent de l’exportation et de l’importation de biens dont nos chemins de fer assurent le transport vers le marché de la manière la plus efficace et rentable possible.

Les coûts de transport des chemins de fer canadiens sont parmi les plus concurrentiels du monde, ce qui aide les clients (et par conséquent les consommateurs) à économiser des milliards de dollars.

Depuis 1988, les tarifs de fret ferroviaire ont augmenté d’un total de 42,8 %, ce qui est nettement inférieur à l’augmentation des prix des produits industriels (92,1 %), des prix à la consommation (98,9 %) et des prix des produits de base (120,4 %).

Ensemble, les chemins de fer d’intérêt local et de classe 1 font rouler l’économie canadienne et aident notre pays à rester concurrentiel au sein de l’économie mondiale d’aujourd’hui.

DOCUMENTS D'INFORMATIONS

Rac environment white paper fr

Rac parliamentguide fr

Shortline tax credit one pager fr web

02 annexe 1 (4.66 Mo)

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